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Louis Rossi : « Faire basculer notre projet dans la catégorie des ‘potentiellement acceptés’ » Empty Louis Rossi : « Faire basculer notre projet dans la catégorie des ‘potentiellement acceptés’ »

Jeu 21 Aoû 2014 - 10:09
20-08-2014 12:30 ExclusifGilles Della Posta 3
Louis Rossi : « Faire basculer notre projet dans la catégorie des ‘potentiellement acceptés’ » Brno-rossi.jpg?q=%2FUpload%2F2-2014%2FSAG%2FBrno_Rossi16ème du Grand-Prix de République Tchèque, Louis Rossi a fini à ce que l’on a l’habitude d’appeler « la plus mauvaise place » au terme d’une belle passe d’armes avec quelques noms qui comptent dans la catégorie. De toute façon, le Français n’a pas vraiment le temps à perdre avec quelque état d’âme… A Silverstone, le comité de sélection de la Dorna (la société détentrice des droits de la MotoGP) se réunira pour accepter ou écarter les candidatures déposées, et parmi elles, celle que Louis a déposée en association avec Alexis Masbou.Avant d'attaquer cette phase qui peut s'avérer déterminante, Louis nous fait partager sa vision des choses...

GP-Inside : Louis, tu es passé tout près des points en République Tchèque… Rageant ?
Louis Rossi : « Certes, mais on n’est pas passé à côté d’une bonne course car je me suis battu avec des pilotes que je n’ai pas l’habitude de côtoyer en piste, Corsi, Folger ou Siméon. On a été ensemble toute la course, j’ai même pris le commandement du groupe pendant un long moment et finalement la course a été plutôt sympa à vivre. Après, c’est vrai que les efforts sont mal récompensés puisque je termine sans points, à la 16ème place. Je suis donc un peu déçu du bilan, en revanche je suis content des chronos que nous avons réalisés et des progrès effectués depuis quelques courses ».
GP-Inside : Parlons un peu de cette équipe Rossi-Masbou… ou Masbou-Rossi… On a eu des échos comme quoi cela risquait vraiment d’être compliqué. Vous en êtes où exactement ?
Louis Rossi : « Les échos qui font état de ces complications viennent de quelqu’un qui connaît très bien la Dorna et qui suit de près notre projet, et qui n’est autre que Claude Michy, l’organisateur du GP de France. Claude a cette possibilité de nous donner des informations sur la réalité des choses au fur et à mesure de l’avancement des choses. Aujourd’hui, concernant le comité de sélection de la Dorna, il y a plus de possibilité que notre dossier ne passe pas plutôt qu’il ne passe. Il nous manque encore quelques éléments pour que la Dorna ait pleinement confiance en nous. En ce moment, avec Alexis, on est très actif pour obtenir un rendez-vous concluant à Silverstone avec la Dorna et l’Irta pour leur donner les éléments qui leur manquent. On pourrait ainsi voir notre projet passer de la case « potentiellement refusé » à « potentiellement accepté », c’est le grand défi que l’on s’est fixé pour Silverstone. Si on arrive à passer ce cap, on aura de bonnes chances que notre projet aboutisse ».
GP-Inside : Quel élément est le plus important aujourd’hui ? Les résultats sportifs, les garanties financières, les compétences techniques de vos futurs partenaires ?
Louis Rossi : « Dans un premier temps, ce qui était important, c’était les résultats. Au niveau d’Alexis, il n’y avait déjà pas de problème car il roule aux avant-postes depuis le début de la saison. En revanche, me concernant, il y a eu une période, vers le tiers de la saison, où j’ai enchainé plusieurs chutes et on m’a clairement dit que même si le projet tenait la route, mes résultats sportifs étaient trop ‘limites’. Depuis, heureusement, je me suis bien rattrapé  et je suis régulièrement dans les points. Ensuite, l’argent est évidemment important car la Dorna et l’Irta ont besoin d’avoir des équipes solides et fiables, qui ne s’arrêtent pas en pleine saison. Donc en fait, les 2 aspects sont sur un pied d’égalité. Si tu finis dernier à chaque course mais tu as beaucoup d’argent, ils donneront la priorité aux équipes « viables » et qui sont meilleures que toi, et si tu es premier et que tu n’as pas d’argent – mais normalement, quand tu es premier, tu trouves toujours de l’argent – ils ne donneront pas non plus leur feu vert car ils savent que cela ne pourra pas marcher. Il faut prendre le tout comme un ensemble. Notre aventure, c’est du jamais vu à ce niveau, donc on apporte déjà quelque chose de nouveau et quelque chose qui est plus en accord avec la société actuelle ».
GP-Inside : Depuis votre annonce, est-ce que les regards sur vous ont changé dans le paddock ?
Louis Rossi : « Disons que le discours a évolué, mais cela fait longtemps que nous faisons partie du paddock avec Alexis, les gens savent comment nous travaillons. Notre projet est perçu comme une bonne chose, on nous dit souvent que ce sera difficile, mais que l’idée est bonne. On nous demande aussi régulièrement si cela ne sera pas trop difficile d’allier gestion de l’équipe et pilotage mais dans l’ensemble, on croise surtout des personnes qui seraient prêtes à nous apporter leur soutien ».
GP-Inside : La prochaine échéance va donc arriver très vite ?
Louis Rossi : « Notre but est d’avoir un rendez-vous aussi tôt que possible avec Javier Alonso pour tenter de l’obtenir avant la première réunion du comité de sélection et je pense qu’on aura des premiers éléments de réponse le dimanche du GP de Grande-Bretagne ».
GP-Inside : Et coté chiffres, on peut avoir une idée des budgets nécessaires pour mener à bien la création de votre équipe ?
Louis Rossi : « Le budget d’une équipe de Moto2 pour 2 pilotes s’élève à 1 million et demi d’euros. Avec Alexis, on a trouvé des partenaires financiers, des partenaires avec lesquels on fera des échange-marchandises pour ce qui concerne les camions, la décoration du box, les outillages, tout ce genre de choses. Cela nous réduit l’enveloppe nécessaire à 1 million pour nous lancer et pour le fonctionnement de l’équipe ».
GP-Inside : La Dorna participe aussi activement au financement des équipes de Grand-Prix, vous comptez également sur cette participation ?
Louis Rossi : « Oui, parce que cela fait partie de notre budget. Les primes Irta servent aux équipes pour payer le fret, les moteurs, les pneus car il y a de grosses dépenses sur ces points. Une fois que tout sera mis bout à bout, il devrait en rester un peu pour notre équipe ».
GP-Inside : D’ici à la tenue de ce rendez-vous, il va y avoir beaucoup de travail… Reste-t-il suffisamment de temps pour préparer le GP de Grande-Bretagne du point de vue sportif ?
Louis Rossi : « On a le temps nécessaire pour tout faire, il faut juste faire en sorte que le travail administratif ne prenne pas le pas sur tout, il faut agencer son temps intelligemment et ça, on y arrive plutôt bien. Pour tout te dire, au moment où je réponds à tes questions, Benoît Campargue dirige un stage de préparation physique pour les athlètes de l’équipe de France de dressage avant les jeux équestres mondiaux à quelques mètres de mon bureau et entre 2 séances, il s’occupe de moi. Donc dès que je raccroche, on part travailler ensemble !».
Stay tuned !
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